Une nouvelle fois nous avons été informés d’une fin de CMA intervenue dans des conditions scandaleuses.

Le père d’une famille hébergée en appartement CADA (centre d’accueil pour demandeur d’asile) aurait eu un comportement menaçant envers un membre de l’association gestionnaire. Sans explication, sans écrit circonstancié, sans tentative de conciliation, sans sursis, la famille a été sortie de l’appartement.

Interrogé, l’OFII (Office Français de l’immigration et de l’Intégration) a validé après coup la fin des CMA (conditions matérielles d’accueil). C’est la formule administrative pour dire que les gens sont mis à la rue sans la moindre solution, ni la moindre ressource.

Il y a, dans ces procédures opaques, sans possibilité d’explication, ni confrontation des points de vue, ni présence de tiers médiateurs, quelque chose d’anormal qui nous choque profondément.